Après l’effondrement des trois forces morales d’Occident qu’étaient
le catholicisme, le communisme et l’universalisme français, d’essence
helléno-chrétienne, il apparaît que la dernière civilisation de la
sphère post-méditerranéenne à ne s’être pas encore totalement soumise à
l’Empire capitaliste américano-sioniste judéo-protestant est le monde
musulman.
Sans entrer dans un débat théologique pour lequel nous n’avons ni
compétence ni légitimité, encore devons-nous distinguer dans cet islam
complexe et compliqué, n’ayant ni clergé pour dire le dogme, ni Califat
depuis 1924 et la chute de l’Empire Turc pour imposer une politique,
deux grandes tendances du point de vue des intérêts français et
européens.
Islam de résistance : Révolution islamique d’Iran, Hezbollah, Hamas…
Un islam de résistance à l’Empire cohérent, articulé autour de la
République islamique d’Iran, comprenant aussi le Hezbollah libanais et
le Hamas palestinien.
Islam de résistance parfaitement exprimé par les discours et les actes
du Président Mahmoud Ahmadinejad : solidarité avec la révolution
bolivarienne du Président du Venezuela Hugo Chavez, accords de
coopération avec le régime syrien baasiste, soutien logistique aux
combattants palestiniens sunnites, contestation de la version officielle
des attentats du 11 septembre à la Tribune de l’ONU…
Une politique authentiquement anti-impérialiste et antisioniste qui
refuse de tomber dans le piège du « conflit de civilisations »…
Islam de collaboration et de provocation : Arabie Saoudite, QATAR, Al quaida…
A l’opposé, un islam présenté comme radicalement antioccidental, mais
jouant pleinement le jeu du « conflit de civilisations » dans un
partenariat pervers avec l’Amérique et Israël.
La monarchie saoudienne, qui le promeut et le finance un peu partout
dans le monde, étant en réalité totalement dépendante et complice des
États Unis par les accords de Quincy ; accords signés en 1945 entre Ibn
Séoud et Franklin D. Roosevelt, garantissant au régime wahhabite la
protection militaire américaine en échange du monopole sur ses
concessions pétrolières.
Un partenariat militaire et économique encore renforcé depuis 1973 par
la mise en place du pétrodollar.
Une relation trouble entre islam radical et Empire, à l’origine de la
création d’Al Qaida d’Oussama Ben Laden, et d’une façon générale de cet
« extrémisme islamique » dont le rôle objectif est de pousser à la
confrontation les populations musulmanes et chrétiennes d’Europe - que
ce soit par la sécession du Kosovo voulue par l’Otan ou le prosélytisme
du voile intégral sur le sol français - et ce pour le plus grand profit
de l’Empire américano-sioniste…
La France face à l’empire
Dans ce contexte de brutalité impériale, faite de prédation
économique et de manipulations ethnico-religieuses, la France se trouve
en première ligne, tant sur le plan économique que confessionnel :
En première ligne du fait de la volonté de mise au pas du modèle social
français par le néo-libéralisme anglo-saxon.
En première ligne du fait de la présence des plus grandes communautés
musulmanes et juives d’Europe dans notre République.
De l’antiracisme à l’anti-islamisme ou le grand retournement (15 mars 2004)
Un communautarisme et une racialisation des rapports sociaux qui
s’accompagne en sus, dans toute l’Europe, du grand retournement de
l’antiracisme institutionnel en anti-islamisme.
Un retournement d’alliance, au nom de la laïcité, opéré sous la
pression des réseaux maçonniques et sionistes, et sanctionné en France
par la loi anti-foulard du 15 mars 2004, aggravée depuis par la loi
anti-burqa du 14 septembre 2010.
Une stigmatisation orchestrée des musulmans, désormais désignés comme
boucs émissaires au peuple de souche touché par la crise par ceux-là
même qui les ont fait venir et poussé à l’agressivité anti-française,
afin que la colère sociale légitime envers les élites mondialistes, fort
peu musulmanes, se transforme en guerre civile interethnique.
L’avenir de l’islam en France
Quant à savoir si l’islam est un bien ou un mal pour la France,
rappelons que pour cette religion sans clergé, il n’existe pas qu’un
islam pilotant une horde compacte et disciplinée de musulmans du haut
d’un quelconque Califat, mais une diversité de musulmans livrés à des
pouvoirs divers, dont la plupart se tiennent loin de l’agitation comme
de la politique.
D’abord les anciens, issus du travail immigré d’avant le regroupement
familial, qui pratiquent un islam culturel et discret : vieux
travailleurs prolétaires, au mieux petits commerçants encadrés à la fois
par le pays d’origine : Algérie, Maroc, Tunisie… et l’État français :
ministère de l’Intérieur, relais socialistes, CRIF… en apparence
indépendants les uns des autres mais depuis des lustres la main dans la
main !
Une vieille génération de musulmans élevés dans la soumission et la
crainte du pouvoir, que ce soit celui de l’ancienne France coloniale ou
des dictatures “décolonisatrices” toutes aussi reluisantes qui lui ont
succédé.
Aussi, prétendre que ces petites gens, présents sur notre territoire
depuis quarante ans et plus, posent des problèmes de délinquance est
parfaitement malhonnête.
Les jeunes ensuite, nés eux sur le territoire, Français, n’ayant
connu en fait que la France, et réagissant en Occidentaux nourris aux
“droits de l’homme” aux provocations anti-islamistes ; provocations qui
sont devenues monnaie courante depuis le retournement d’alliance de la
loi anti-foulard de 2004.
Une nouvelle génération de musulmans qui ne suit plus l’ancienne,
c’est-à-dire ni l’imam du Bled ni celui du ministère de l’Intérieur ou
du CRIF - c’est d’ailleurs le même - et qui, pour compliquer les choses,
se divise en deux camps de plus en plus opposés.
Musulmans patriotes contre Islamoracailles
D’un côté : cette nouvelle génération de Français musulmans intégrés,
diplômés et entrepreneurs, cherchant dans la théologie islamique les
raisons de sortir de la catastrophique posture victimaire – imposée par
SOS Racisme – afin de pouvoir enfin aimer pleinement et sincèrement leur
pays : cette France dans laquelle ils savent, pour avoir les moyens de
comparer avec le pays d’origine dans lequel ils n’ont aucune envie de
retourner, si ce n’est en vacances, qu’être né est une chance.
De l’autre et à l’opposé : cette nouvelle génération de paumés, issus
des ghettos de la relégation et d’un déclassement chaque jour aggravé
par la crise mondiale, porteurs d’une idéologie délinquante américaine
libérale prolongeant désormais, dans un salafisme bricolé et
superficiel, leur haine revancharde d’une France coloniale qui ne l’a
jamais été de leur vivant ; une haine confuse et épaisse, issue en
droite ligne du rap anti-gaulois fort peu islamique, mais étrangement
promu depuis vingt ans comme “culture jeune” par les médias dominants.
Les premiers, élevés dans un patriarcat ayant échappé à la
féminisation 68, à la fois issus de la gauche du travail (études menées à
bien malgré le handicap social), mais pratiquant la droite des valeurs
(retour à la tradition contre les sirènes du matérialisme moderniste)
sont incontestablement une chance pour la France, si on entend par là
l’espoir de son redressement.
Les seconds, voyous apatrides, désormais utra-violents, cultivant la
haine du Blanc, et qui sont effectivement ce que tous les observateurs
lucides en disent, que ce soient les démographes intègres, la police
débordée, le petit peuple toutes ethnies confondues et même les
“identitaires” qui sont, côté gaulois, leur exact pendant : ces
Islamoracailles à mettre rapidement hors d’état de nuire avec, pourquoi
pas, déchéance d’une nationalité française qu’ils haïssent et billet
gratuit vers ces paradis islamiques qu’ils idéalisent : Kosovo,
Tchétchénie, Arabie saoudite… Ce qui serait sans doute la plus cruelle,
mais la plus salutaire sanction à leur infliger !
Pour une réconciliation nationale :
Aoun et Nasrallah plutôt que Milosevic et le Kosovo
De l’issue de ce combat entre ces deux jeunesses : musulmane patriote
et islamoracaille, désormais face à face et opposées en tout – y
compris en islam – dépend en fait, outre la crise économique, le chaos
de la guerre civile ou le redressement par la réconciliation
nationale.
Et dans ce combat pour la France, nous devons apporter tout notre
soutien aux premiers : ces patriotes musulmans qui travaillent,
entreprennent et ramènent des médailles pour le drapeau dans les
compétitions sportives… Comme nous devons rompre désormais avec toute
dialectique de l’excuse, être intransigeants avec les seconds qui se
comportent eux, n’en déplaise à la confuse et manipulée Houria
Bouteldja, comme une horde de souschiens.
Un combat qui ne se joue donc pas entre Français et musulmans, comme
voudraient nous le faire croire les agents de l’Empire, mais entre fils
de France aimant vraiment la France et ennemis de la France, toutes
couleurs et toutes religions confondues.
Le salut du pays étant plutôt à aller chercher du côté de la
réconciliation nationale entreprise au Liban par le Général Aoun,
président du Courant patriotique libre chrétien maronite, et Hassan
Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah musulman, que du côté de la
Yougoslavie, où l’entreprise de reconquista menée par un Slobodan
Milosévic entièrement noyauté par la CIA, a conduit à la partition du
Kosovo voulue par l’OTAN…
Extraits de Comprendre l’Empire, février 2011
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